Le festival de Cannes 2024 est en ébullition, mais cette fois, ce n’est pas pour ses films. Scarlett Johansson a déclenché une tempête, accusant OpenAI d’avoir utilisé sa voix pour ChatGPT sans son consentement.
La célèbre actrice est furieuse contre cette appropriation de sa voix synthétique, soulevant des questions sur les droits d’auteur et les pratiques de l’intelligence artificielle.
OpenAI sous le feu des critiques
En pleine effervescence du festival de Cannes 2024, Scarlett Johansson a attiré l’attention pour une raison inattendue. L’actrice accuse OpenAI d’avoir utilisé sa voix sans autorisation pour le système ChatGPT. La situation a déclenché une véritable polémique autour des pratiques de la technologie IA et des droits de propriété. Selon Scarlett Johansson, la voix de gpt-4o, nommée “Sky”, ressemble étrangement à la sienne. L’actrice a exprimé son mécontentement par l’intermédiaire de ses avocats, demandant des explications et le retrait immédiat de cette voix.
La réaction publique n’a pas tardé à se manifester. De nombreux internautes ont corroboré les affirmations de Scarlett Johansson, accentuant la pression sur OpenAI. Face à cette controverse, OpenAI a tenté de se défendre en affirmant que la voix de “Sky” était un mélange de plusieurs voix synthétiques d’actrices. Mais cette explication n’a pas apaisé les critiques. La firme a même annoncé la suspension temporaire de l’utilisation de cette voix pour répondre aux interrogations soulevées.
Les implications légales et éthiques
L’affaire soulève des questions fondamentales sur le consentement et la protection des artistes dans l’ère de l’intelligence artificielle. Scarlett Johansson a révélé qu’elle avait refusé une offre de Sam Altman, PDG d’OpenAI, qui souhaitait qu’elle prête officiellement sa voix à ChatGPT. Elle affirme être choquée et en colère d’entendre une copie de sa voix utilisée sans son accord. Cette situation met en lumière les défis juridiques liés à l’usurpation d’identité et à l’exploitation non autorisée de la voix d’une personnalité publique.
Au-delà du cas particulier de Scarlett Johansson, cette affaire soulève des enjeux plus larges concernant la réglementation de l’intelligence artificielle. Les développeurs d’IA doivent désormais naviguer dans un cadre légal qui protège les droits des individus tout en permettant l’innovation. Des questions se posent sur la manière dont les droits d’auteur peuvent être appliqués aux œuvres générées par des machines. Les artistes et leurs représentants demandent des mesures claires pour éviter ces dérives et protéger leur image et leur voix.
Je comprends Scarlett, c’est comme voler son identité. La voix c’est personnel!
Moi, il me semble que Mme Johanson devrait peut-être apprendre à la fermer, car quand on est un personnage public qui gagne le PIB d’un petit pays à chaque cachet et qu’on se permet de faire quelques procès à droite à gauche pour gagner encore quelques millions supplémentaires, on passe légèrement pour quelque chose que je ne peux pas dire sans risquer la modération de mon commentaire. Et d’un autre côté, je me dis : je trouve que mon sexe ressemble à s’y méprendre à celui de Rocco Siffredi, dois-je porter plainte ?
Tout cet argent et ces technologies, et ils ne peuvent pas demander la permission? C’est une question de principe.
Je ne suis pas sûre, peut-être que Scarlett exagère? Après tout, est-ce que l’IA ne peut pas être créative?
Il faut voir les deux côtés. Peut-être que l’IA a besoin de modèles, mais il y a des limites à ne pas franchir.
Mais où va le respect de la vie privée? C’est inadmissible d’utiliser la voix de quelqu’un sans permission!
Intéressant, mais ce n’est pas parce que c’est une célébrité que c’est plus grave. Toutes les voix méritent respect!
J’ai du mal à croire qu’OpenAI n’a pas prévu ça… il faut protéger nos artistes!
Je pense qu’il y a une grosse responsabilité pour les créateurs d’IA. Ils doivent régler ça au plus vite!
C’est effrayant… aujourd’hui ta voix, demain quoi? Ton visage? Ton identité? Il faut des lois strictes!
Non, mais c’est quoi cette histoire? OpenAI devrait avoir honte. L’IA ne doit pas porter atteinte aux droits humains!