Nul ne peut plus remettre en cause le fait que nos comportements, individuels et collectifs, impactent considérablement sur notre écosystème. Et malheureusement, le constat pour le moment est que nous dégradons de plus en plus notre environnement.
Nous le faisons en surexploitant les ressources naturelles, sans aucun plan de renouvellement. Nous le faisons en polluant l’environnement à travers une surproduction dont les rebus deviennent des déchets de toute sorte, mal gérés.
C’est pour rompre avec ce cycle vicieux que, de plus en plus, l’individu est encouragé à se montrer écoresponsable et à faire preuve de respect envers la nature.
Or, même si la prise de conscience se fait petit à petit et que la volonté de bien faire commence à s’installer, nombreuses sont les personnes qui ne savent toujours pas comment contribuer à redonner un second souffle à la nature. Nombreuses sont aussi les personnes qui ont l’appréhension que cela exige trop de changements drastiques dans leur vie. Pourtant, il existe des habitudes simples à cultiver ainsi que des dispositions pratiques à prendre pour diminuer la pression que nous exerçons sur notre écosystème. Quelles sont-elles et qu’est-ce qu’elles nous coutent ?
Retravailler nos habitudes de consommation et de production
Un premier pas à franchir pourrait consister à revoir nos habitudes de consommation et de production.
En effet, dans notre quotidien, nous faisons régulièrement des choix de consommation qui ont une incidence directe sur notre environnement. Il n’y a qu’à voir tout ce qui existe comme moyens de transport de nos jours par rapport à un siècle plus tôt. Certains pourraient arguer que le nombre d’habitants sur la planète a augmenté entre ces deux périodes, mais est-il obligatoire que chacun ait son propre véhicule ou sa propre moto pour rester mobile ?
En plus des transports en commun qui ne sont pas toujours pratiques, une autre solution est le covoiturage. Et pour les distances relativement courtes, utiliser un vélo ou marcher constitue une bonne manière de préserver l’environnement tout en travaillant sa forme physique.
La dépendance à la mode qui veut que l’on ait plusieurs vêtements ou accessoires (sacs, bijoux, etc.) qui finissent tôt ou tard comme des déchets est aussi une tendance de consommation qu’il faut repenser. Il en va de même de notre consommation en produits de beauté et de coiffure, dont les mèches qui sont autant de manières de consommer des produits.
Réduire la consommation des bouteilles et sachets en plastique et par ricochet leur production pour des raisons de baisse de la demande est aussi un choix sain et respectueux de la nature.
Il est quasiment impensable de nos jours d’imaginer le monde sans électricité. Combien de commerces ou d’entreprises feraient faillite alors ? Combien de ménages se retrouveraient non fonctionnels dans un tel contexte ? Et pour satisfaire ce besoin, nous avons longtemps produit l’énergie en puisant dans les ressources naturelles (gaz, charbon, etc.) pour produire des énergies fossiles ou créer des centrales nucléaires.
Heureusement que l’on sait maintenant qu’opter pour de l’énergie renouvelable est une solution plus viable. Avec des alternatives telles que le kit solaire autonome, les bioénergies, on peut continuer de jouir de l’électricité de manière responsable.
Profiter des réseaux sociaux et autres gadgets électroniques qui encouragent à une consommation importante d’énergie et des matières qui constituent les derniers deviendrait alors moins problématique.
Faire preuve de rationalité
D’autres gestes simples sont aussi à privilégier pour être des citoyens responsables. Avez-vous constaté combien nous gaspillons sans même nous en rendre compte ?
Nous gaspillons de l’eau quand nous laissons le robinet mal fermé ou quand nous restons plus longtemps que nécessaire sous la douche.
Nous gaspillons de l’énergie en mettant la climatisation plus fort qu’il n’est nécessaire, en oubliant d’éteindre des lampes dans les bureaux ou dans les maisons quand le jour s’est levé, ou en maintenant les appareils électriques branchés même quand ils ne sont pas en cours d’utilisation.
Nous gaspillons des matières premières quand nous les utilisons pour fabriquer des gadgets qui ne sont pas indispensables et qui finissent leur cycle de vie dans des poubelles ou dans les mers.
Nous gaspillons des ressources en abattant les arbres sans en planter au préalable de nouveaux.
À chaque fois que nous penserons à utiliser de manière durable les biens existants et à utiliser des choses qui sont vraiment indispensables ou durables, nous faisons preuve de citoyenneté envers le monde.
À chaque fois que nous penserons à satisfaire nos besoins ou ceux des autres en gardant en tête la nécessité d’offrir aux générations futures la possibilité de satisfaire les leurs, nous faisons un pas de plus vers la régénération de notre écosystème.
Quels couts consentez-vous pour l’écologie ?
Quand on s’en tient aux comportements individuels, à bien des égards, devenir écocitoyen revient à faire des économies. En effet, en réduisant sa consommation d’eau et d’énergie, on réduit les montants des factures liées à ces services indispensables et payants.
Passer de l’énergie fossile aux énergies renouvelables telles que l’énergie solaire peut sembler relativement couteux au départ, mais les économies futures compensent largement les dépenses préalables.
À tous les coups, on y gagne puisque l’on reste dans la limitation de la production à l’essentiel tout en investissant dans le durable et dans la consommation rationnelle des ressources.
Toutefois, à l’échelle globale, les dispositions à prendre pourraient s’avérer plutôt couteuses aux entreprises qui offrent des services basés sur les anciens modes de consommation. Les chiffres d’affaires des concessionnaires automobiles, des fournisseurs d’énergie électrique conventionnelle, des géants de la mode et de la beauté ou des entreprises investies dans le développement des technologies par exemple se verront probablement chuter dans un premier temps. Cela n’en reste pas moins provisoire si ces derniers anticipent en commençant à investir dans des biens et services écologiques ou durables. Tout résidera dans l’anticipation et l’adaptation aux contraintes actuelles de protection de l’écosystème, de l’environnement et de préservation de la vie sur terre.
La question la plus importante qu’on pourrait inviter tout le monde à se poser pourrait donc être la suivante : sommes-nous prêts à payer très chers pour un très faible espoir de vie décente sur terre demain ou à payer moins cher aujourd’hui pour une vie de qualité demain ?