Les inégalités des retraites en france : qui sont les mieux lotis ?

Par Louise Caron

Les retraites en France révèlent des écarts considérables lorsqu’il s’agit des montants perçus par les bénéficiaires. À la lumière de ces observations, une question persiste : qui sont les bénéficiaires les plus avantagés et pourquoi ?

Une exploration des inégalités des pensions soulève des interrogations majeures sur la répartition des richesses au sein des retraités. Devant ces inégalités, s’interroger sur les critères qui déterminent les retraités mieux lotis s’avère indispensable.

Les disparités entre les différents régimes de retraite

Le Conseil d’orientation des retraites (Cor) dans son rapport annuel indique que le montant des pensions varie grandement en fonction du régime d’appartenance. Les bénéficiaires des régimes spéciaux, notamment ceux de la SNCF et de la RATP, reçoivent en moyenne 2 550 euros par mois. Ce montant est bien au-delà de celui observé pour d’autres catégories telles que les exploitants agricoles, et reste supérieur de 1,5 fois aux pensions moyennes toutes catégories confondues.

D’après ce rapport, le type de régime initial impacte significativement le montant percevable. Les fonctionnaires civils de l’État et les personnes issus des professions libérales bénéficient de montants respectifs de 2 280 euros et 2 390 euros par mois, illustrant ainsi les profondes inégalités de pensions au sein des retraités français. Ces distinctions soulignent le besoin de réformes pour plus d’équité au sein des systèmes de retraite.

Impact significatif du genre sur les pensions de retraite

Un fossé existe entre les pensions perçues par les hommes et celles des femmes, particulièrement visible chez les fonctionnaires civils. En 2021, les femmes dans cette catégorie percevaient une moyenne de 2 100 euros, mettant en lumière l’inégalité entre hommes et femmes dans ce secteur. Comparativement, cette pension est trois fois plus que celle touchée par les femmes exploitantes agricoles.

Chez les hommes, ceux des professions libérales se situent en tête avec des pensions moyennes de 2 740 euros par mois, preuve d’une certaine disparité au sein même du genre masculin. Les suivants sont les bénéficiaires des régimes spéciaux, comme la SNCF ou la RATP, avec une moyenne de 2 700 euros, presque trois fois plus que ce que reçoivent les anciens exploitants agricoles, signe des inégalités profondes qui persiste dans ces secteurs.

Comparaison des pensions entre les exploitants agricoles et autres professions

Une grande différence marque les pensions des exploitants agricoles comparées à d’autres professions. Avec des montants bien inférieurs à la moyenne nationale, ces chiffres témoignent des fortes disparités sectorielles au sein du système de retraites français. Cette situation interroge sur l’équité et reflète les variations significatives selon les secteurs d’activité.

À l’autre extrémité, les personnes exerçant des professions libérales reçoivent des pensions bien plus élevées, souvent doubles ou triples par rapport à celles des exploitants agricoles. L’écart important de traitement entre ces groupes montre une nécessité de réexaminer et peut-être de réajuster les stratégies de pensions pour garantir une plus grande justice sociale entre les différents groupes professionnels.

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2 réflexions au sujet de “Les inégalités des retraites en france : qui sont les mieux lotis ?”

  1. Un beau torchon cet article qui préfère mentir et cracher sur les régimes spéciaux tels que SNCF et RATP, plutôt que de dénoncer les politiques qui n’ont besoin que d’un mandat de 5 ans pour toucher une retraite mirobolante, quelle honte !

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  2. Le déficit du régime de retraite des fonctionnaires et en particulier des régimes spéciaux est abyssal. Le COR refuse de le chiffrer.

    Répondre
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