Frontaliers suisses : un financement de 143 millions de francs pour repenser la mobilité

Par Frederic Becquemin

La Suisse s’engage résolument dans l’amélioration de la mobilité des frontaliers avec une substantielle enveloppe financière. Un financement transfrontalier de 143 millions de francs vient d’être validé, jetant les bases d’une transformation profonde des déplacements dans la région du Grand Genève.

Ce soutien économique marque un tournant pour le projet d’agglomération 4, pavant la voie à des initiatives clés telles que le tram d’Annemasse et l’optimisation des liaisons entre le Grand-Saconnex et Ferney-Voltaire. Ces investissements en infrastructure sont un pas de géant vers une mobilité durable, redessinant le paysage des transports publics et de l’intermodalité dans cette zone dynamique.

Des projets structurants pour faciliter les déplacements transfrontaliers

Le prolongement des lignes du tram d’Annemasse constitue une avancée significative pour l’amélioration de la mobilité dans la région du Grand Genève. Cette extension, financée par le financement transfrontalier, entend désengorger les axes routiers saturés et offrir une alternative durable aux résidents et travailleurs frontaliers. La fluidité des échanges entre les deux pays en sera grandement améliorée, renforçant ainsi les liens économiques et sociaux transfrontaliers.

L’interconnexion entre le Grand-Saconnex et Ferney-Voltaire via un nouveau tronçon de tramway illustre l’engagement en faveur d’une mobilité durable. Ce projet, inscrit dans le cadre du projet d’agglomération 4, réduit l’empreinte carbone des déplacements quotidiens et soutient la vision d’une agglomération où les transports publics sont au cœur de la stratégie urbaine.

Une mobilité repensée est l'architecte d'une cohésion régionale renforcée.

Un élan financier pour les transports en commun et l’intermodalité

Le développement d’un bus à haut niveau de service reliant la gare d’Annemasse à l’Hôpital Alpes Léman incarne la volonté d’optimiser l’offre de transport en commun. Cette initiative, soutenue par un investissement conséquent, promet une meilleure accessibilité aux services essentiels et une réduction des temps de trajet pour les usagers. L’implémentation de ce service est un pas de géant vers une mobilité fluide et efficace.

“Cet investissement en infrastructure est le terreau sur lequel germera une mobilité transfrontalière fluide et intégrée, essentielle au dynamisme de notre région,” déclare un porte-parole du Grand Genève.

Porte-parole du Grand Genève

L’interface multimodale de Marignier représente une autre pièce maîtresse dans la stratégie d’investissement en infrastructure. Conçue pour faciliter le changement de mode de transport, cette plateforme est un carrefour clé pour l’interconnexion des réseaux de mobilité. Elle incarne un pivot fondamental dans le cheminement vers une agglomération où la souplesse et la complémentarité des transports sont à l’honneur.

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1 réflexion au sujet de « Frontaliers suisses : un financement de 143 millions de francs pour repenser la mobilité »

  1. Des communes comme saint Jeoire en Faucigny ne disposent pas de transports publics dignes de ce nom : pas de train, un car 3 fois par jour qui ne rejoint plus la frontière de Gaillard. La commune a par contre multiplier les parkings en quelques années. Elle ne dispose pas non plus de moyens de transport reliant ses hameaux ou d’un transport rejoignant la commune de Marignier qui contrairement à saint Jeoire possède de bonnes infrastructures de transport public (bus et train). La politique concernant la mobilité et la pollution ne sont certainement la priorité de saint Jeoire… Dommage !

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