Dans le rythme effréné de la vie professionnelle, la pause-déjeuner des femmes salariées devient un reflet de leurs choix et aspirations. Une récente étude d’Openeat révèle un penchant significatif pour le plat maison, soulignant une préférence pour le confort d’une préparation personnelle.
Loin d’être un simple interlude, ce moment s’inscrit dans les habitudes alimentaires comme une parenthèse de plaisir ou une nécessité quotidienne. Les titres-restaurant ne sont pas en reste et s’adaptent à cette tendance, étant devenus un moyen de financement polyvalent pour les courses alimentaires ou les déjeuners équilibrés.
La pause-déjeuner, un moment de plaisir ou une nécessité ?
Selon une étude menée par Selvitys pour Openeat et FLASHS, la pause-déjeuner s’avère être un moment apprécié pour 54% des femmes salariées françaises, une statistique qui reflète une vision du déjeuner à la fois comme un moment de détente et une coupure nécessaire dans la journée de travail. Pour d’autres, la pause méridienne représente simplement un interlude obligatoire, une vision partagée par 38% des femmes interrogées, qui ne diffère pas significativement de celle des hommes.
Les habitudes et préférences alimentaires pendant cette pause sont aussi influencées par les outils mis à disposition, comme les titres-restaurant numériques. Avec la montée en puissance de services comme Openeat, qui modernisent l’accès aux avantages déjeuner, les comportements des salariés évoluent. L’utilisation de ces titres pour l’achat de produits alimentaires est particulièrement notable chez les femmes, avec 11% d’entre elles les utilisant exclusivement pour les courses, contre 7% des hommes.
Quand les salariées troquent le restaurant pour la cuisine maison
L’étude révèle une tendance marquée chez les femmes salariées : la préférence pour le repas fait-maison. Environ 50% des femmes emportent un plat maison pour leur déjeuner au travail, contre 36% chez les hommes. Cette habitude s’explique en grande partie par des raisons économiques, avec 63% des femmes mentionnant le coût avantageux du fait-maison, mais aussi par le désir de consommer de façon saine (38%) et de savourer des plats selon leurs goûts personnels (27%).
Un point clé à retenir : le choix de préparer son repas à la maison est principalement motivé par l'économie réalisée et l'assurance de manger sainement.
L’acte de manger est aussi un acte social et les différences entre hommes et femmes se dessinent dans leurs pratiques. Si les hommes privilégient souvent le menu complet avec entrée, plat et dessert (39%), les femmes optent davantage pour un plat avec dessert (52%). Cette distinction s’étend aux habitudes de consommation d’alcool au restaurant, où 51% des femmes indiquent ne jamais en consommer lors du déjeuner professionnel, contre 44% des hommes.
Les dynamiques de repas : entre solitude et partage entre collègues
La dynamique du déjeuner en solitaire ou partagé avec des collègues varie significativement. Pour 39% des femmes salariées, la pause méridienne est une alternance entre des moments en solo et des repas pris en compagnie. Ce mode de déjeuner reflète une recherche d’équilibre entre la convivialité au travail et la solitude recherchée par certaines pour se ressourcer ou gérer leur temps.
Côté discussions, les sujets varient selon le sexe : les femmes abordent davantage des sujets personnels sans être intimes (19%), tandis que les hommes se tournent plutôt vers l’actualité générale (60%). Ces échanges reflètent non seulement des préférences individuelles mais aussi une certaine culture d’entreprise qui influence les sujets de conversation durant ces moments de partage. La convivialité au travail est donc modelée par une multitude de facteurs personnels et professionnels.