Le compte à rebours est lancé pour les entreprises françaises qui ont jusqu’aux échéances du 5 ou 15 mai pour soumettre leur déclaration obligatoire concernant l’emploi des travailleurs handicapés.
Cette démarche, fondamentale pour le calcul de la contribution AGEFIPH, entre dans sa phase critique alors que l’année 2025 sonnera le glas des tarifications réduites. Les organisations sont ainsi interpellées sur la nécessité d’affiner leur politique d’emploi des personnes en situation de handicap. Sans un ajustement rapide et réfléchi, elles s’exposent à un surcoût significatif, incitant à une mobilisation accélérée pour obtenir la reconnaissance de travailleur handicapé au sein de leur effectif.
Impact de la réforme sur les contributions des entreprises
La réforme AGEFIPH instaure une échéance critique pour les entreprises : la déclaration des travailleurs handicapés doit être effectuée avant le 5 ou le 15 mai 2024. À défaut, elles se verront appliquer un taux plein dès 2025, synonyme de surcoût significatif. Cette obligation, calculée suite à la déclaration URSSAF, incite les organisations à repenser urgemment leur politique d’emploi en faveur des personnes handicapées.
L’ajustement nécessaire est conséquent, puisque depuis 2020 et les nouvelles modalités de calcul, la contribution a déjà augmenté de 20%. Ainsi, les entreprises qui fragmentaient auparavant leurs effectifs par établissements doivent maintenant envisager une approche globale. Ce changement a eu un impact direct sur certaines structures, notamment dans le secteur du retail, où les contributions se sont envolées.
Stratégies proactives pour anticiper la hausse
Face à l’imminence de cette hausse, il est recommandé d’adopter des mesures préventives. Pidiem, entité acquise par Spartes, suggère une analyse minutieuse pour établir une politique handicap adaptée. Leur offre comprend un accompagnement clé en mains pour les salariés concernés, qu’ils soient en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques, facilitant ainsi leur reconnaissance administrative.
Ce processus est capital mais requiert du temps. Des dossiers peuvent prendre de 6 à 12 mois pour aboutir. Il est donc vital que les entreprises prennent les devants pour ne pas se retrouver contraintes à payer la contribution AGEFIPH à taux plein en 2025. Grâce à Pidiem, les sociétés ont vu leur taux d’emploi de travailleurs handicapés croître de 2,6 points en moyenne.
Les avantages d’une politique handicap inclusive
L’intégration proactive des travailleurs handicapés va au-delà de la simple conformité légale. Elle génère un budget supplémentaire pour la rubrique « Handicap et Santé au travail », ce qui peut se traduire par une amélioration de l’engagement des salariés. Par ailleurs, une telle politique a un impact positif sur la réduction de l’absentéisme et du turn-over, procurant des bénéfices tangibles à l’entreprise.
Ces changements structurels favorisent une meilleure inclusion et contribuent à créer un environnement de travail sain et respectueux de la diversité. Les entreprises qui ont su intégrer ces pratiques montrent souvent une meilleure performance globale et une image corporative renforcée auprès de leurs clients et partenaires.
Témoignages et réussites : le rôle de Pidiem
Le succès de l’accompagnement par Pidiem est corroboré par les témoignages des entreprises clientes. Ces dernières soulignent la qualité du conseil RH et l’accompagnement qualité offert aux collaborateurs. La société Itesoft, cliente de Pidiem, met en avant l’expertise des consultants qui contribuent à une meilleure sensibilisation quotidienne au sujet du handicap.
“La bienveillance et l’expertise des consultants Pidiem permettent à nos collaborateurs de bénéficier d’un accompagnement de qualité.”
Coralie Goullioud, team leader pour Itesoft
L’approche de Pidiem et Spartes s’étend sur différents secteurs d’activité, avec des clients comme Schneider, Leroy Merlin ou Vinci Energie, illustrant ainsi leur capacité à adapter leur expertise à divers environnements professionnels.