Le géant de la distribution a révélé le détail des deux offres d’investissement soumises par le tandem Kretinsky-Ladreit de Lacharrière et le trio Niel-Pigasse-Zouari.
Dans le scénario du premier groupe, les actionnaires actuels ne détiendront plus que 0,2% du capital, tandis que dans le cas du second, ils ne posséderont plus que 0,03%. Les dirigeants de Casino avaient déjà annoncé la couleur : quelle que soit l’option de restructuration financière finalement retenue, les actionnaires devront faire face à une dilution considérable. Rallye, l’une des holdings de Jean-Charles Naouri et actionnaire principal de Casino, perdra également sa position dominante.
La portée exacte de cette transformation n’était pas encore connue. Les informations sur les offres d’investissement divulguées tard mardi soir par Casino permettent désormais d’avoir un aperçu plus précis, bien que la situation puisse encore évoluer jusqu’à la finalisation du plan de restructuration.
L’état Financier du Groupe Casino
Il est nécessaire de se souvenir que le groupe Casino, accablé par un endettement dépassant les 7 milliards d’euros au 28 juin, envisage de transformer entre 4,5 milliards et 5,1 milliards d’euros de sa dette en actions, et recherche en parallèle près de 900 millions d’euros de capitaux propres additionnels.
Afin de réaliser cette nouvelle entrée de capitaux, deux offres ont été présentées à l’entreprise. La première provient de l’association de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, soutenu par le financier Marc Ladreit de Lacharrière. La seconde offre est portée par un trio composé du créateur d’Iliad, Xavier Niel, du banquier d’affaires Matthieu Pigasse et de l’entrepreneur Moez-Alexandre Zouari.
Contributions au Capital : Quelles Propositions ?
La proposition présentée par Daniel Kretinsky inclut un apport entièrement en fonds propres, équivalent à 1,35 milliard d’euros. Cet apport prend la forme d’une hausse de capital, tout en respectant le droit préférentiel de souscription. La holding de ce célèbre homme d’affaires tchèque, Fimalac, ainsi que la structure de Marc Ladreit de Lacharrière, et d’autres détenteurs de dette sécurisée de la société, participeraient à cette augmentation. Le projet envisage également de transformer 1,5 milliard d’euros de dette sécurisée et la totalité de la dette non sécurisée en capital, ce qui représente le montant maximum envisagé par Casino.
Les effets prévus sur les porteurs de parts
Les chiffres partagés par Casino semblent indiquer que le plan de Kretinsky pourrait alléger le fardeau de la dette de plus de 5 milliards d’euros, tandis que dans le scénario envisagé par le trio Niel-Pigasse-Zouari, cette allégement ne serait que d’un peu moins de 3 milliards d’euros.
La finalité de cette restructuration financière est surtout de diminuer le poids de la dette de l’entreprise. On peut donc légitimement s’interroger sur les avantages que pourraient en retirer les actionnaires de Casino. La conclusion paraît claire : ils ne tireraient qu’un bénéfice quasi nul de cette opération.
Selon les renseignements diffusés par l’entreprise, dans le cadre de la proposition de Daniel Kretinsky, les actionnaires existants ne posséderaient plus qu’une part minime de 0,20% du capital. Cette part n’inclut pas les actions possédées par les holdings de Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, qui détiendraient 50,1% du capital. Il est à souligner que cette part n’intègre pas non plus la participation à l’augmentation de capital avec DPS. Dans le cadre du projet Niel-Pigasse-Zouari, cette part s’effondrerait à 0,03%.
Cela représente une dilution spectaculaire, de plus de 99% selon ces estimations. En réaction à cette nouvelle, le cours de l’action Casino, qui avait été interrompue depuis mardi en fin de matinée, a connu une dégringolade ce mercredi lors de sa remise en cotation, chutant de plus de 30% à 3,214 euros. En pleine phase de conciliation avec ses créanciers, Casino espère aboutir à un accord sur sa restructuration d’ici fin juillet.
Le plan Niel-Pigasse-Zouari est, lui, plus complexe. Il inclut une contribution en liquidités de 900 millions d’euros, dont la moitié serait issue d’une dette qualifiée de “super senior”. Cette dette est très proche des actions en termes de risques. L’autre moitié proviendrait d’une augmentation de capital, à laquelle la société 3F, détenue par les trois entrepreneurs, participerait à hauteur de 175 millions d’euros. Le solde serait assuré par des créanciers. Cependant, ce plan prévoit la conversion en capital de seulement 300 millions de dette sécurisée.
AVOCATS..JUSTICE CONTRE NAOURI.MEME ROTHCHILD NE POURRA RIEN
On a laissé les magasins veillirent mais par contre on achète des grands écrans, des caméras et on cache la misère.
On ne fait plus de commerce (rayons traditionnels un coup ouverts, un coup fermés, les clients n en peuvent plus) mais le personnel résiste, s invertit malgré des salaires médiocres par rapport aux heures effectuées ET LE P.D.G augmente son salaire ,c est indécent quand une entreprise a un tel déficit.