Auto-entrepreneurs en colère : plus de 800 000 travailleurs indépendants menacés de perte de revenus

Par Louise Caron

Un nouveau décret 2024 inquiète les auto-entrepreneurs et autres travailleurs indépendants. Leurs revenus vont baisser en raison de la hausse des cotisations sociales imposée par ce texte. Pour beaucoup, cette mesure représente une menace directe.

Grégoire Leclercq de la FNAE estime que les professions libérales seront durement touchées. Les réactions sont vives.

Répercussions du nouveau décret sur les revenus des indépendants

Le décret 2024-484, mis en vigueur le 1er juillet 2024, entraînera une révision des revenus pour les auto-entrepreneurs, en particulier ceux liés aux professions libérales. Ce texte législatif prévoit une augmentation des cotisations sociales nécessaires au financement de la retraite complémentaire. Actuellement, le taux de cotisation est de 21,1%, mais il grimpera à 23,1% l’année prochaine et atteindra 26,1% en janvier 2026.

La Fédération Nationale des Autoentrepreneurs (FNAE) estime que cette mesure, bien que bénéfique à long terme pour la constitution des droits à la retraite, pourrait réduire considérablement le pouvoir d’achat de près de 800 000 travailleurs indépendants. Cette augmentation substantielle des cotisations représentant un défi majeur, les auto-entrepreneurs doivent se préparer à une adaptation financière pour maintenir leur activité sans compromettre leur qualité de vie.

Attention : l'impact financier immédiat de cette réforme sur les travailleurs indépendants pourrait être significatif.

Les défis financiers pour les professions libérales

Les professions libérales, déjà confrontées à de nombreux défis financiers, verront leurs conditions se complexifier davantage avec l’augmentation des cotisations. Ne pouvant déduire aucune charge professionnelle de leur chiffre d’affaires, ces auto-entrepreneurs doivent calculer leurs cotisations sociales et leurs impôts sur le montant brut de leurs revenus.

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Ce changement affectera non seulement ceux rattachés au régime général mais aussi ceux affiliés à la Cipav, qui connaîtront une augmentation de 2 points de leur taux dès cet été. La capacité de ces travailleurs à maintenir une stabilité financière est donc mise à l’épreuve, particulièrement pour ceux dont les revenus sont modestes et incertains. L’adaptation à ces nouvelles exigences financières demandera une gestion rigoureuse et peut-être même des ajustements dans leur modèle d’affaires.

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36 réflexions au sujet de “Auto-entrepreneurs en colère : plus de 800 000 travailleurs indépendants menacés de perte de revenus”

  1. Ils faut qu’on se fédère et qu’on s’organise, on se fait dépouiller parce sue personne ne nous représente. C’est déjà de plus en plus dur de prendre des contrats, à des montants de moins en moins élevés, dans un contexte de concurrence internationale. Les agriculteurs auraient mis le pays à sac pour moins que ça.

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  2. Excellente nouvelle pour les professions libérales. Ils devaient s’ennuyer avec leurs ‘nombreux défis financiers’…

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  3. Avec des mesures comme celle-ci, devenir auto-entrepreneur semble être une carrière d’avenir. Ironie, quand tu nous tiens…

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