Passer le cap des 62 ans peut soulever de nombreuses interrogations pour les personnes en situation de handicap.
La possibilité de maintenir l’Allocation adulte handicapé tout en poursuivant une activité professionnelle offre de nouveaux horizons.
Avec la mise en place de la réforme 2024, les perspectives évoluent. Comment les travailleurs handicapés peuvent-ils concilier retraite et droits acquis ? Des changements significatifs s’annoncent, bouleversant les démarches habituelles et invitant à repenser la transition vers la retraite.
La réforme de 2024 : travailler après 62 ans avec l’AAH maintenue
- Possibilité de poursuivre une activité professionnelle après 62 ans
- Maintien de l’Allocation adulte handicapé (AAH) au-delà de l’âge légal de la retraite
- Application de l’article 254 de la loi de finances pour 2024
- Acquisition de nouveaux droits à la retraite pour les travailleurs handicapés
- Entrée en vigueur dès le 1er décembre 2024
Avec l’entrée en vigueur de l’article 254 de la loi de finances pour 2024, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour les travailleurs handicapés. Désormais, ils ont la possibilité de continuer leur activité professionnelle au-delà de 62 ans tout en bénéficiant du maintien de l’AAH. Cette initiative permet de prolonger l’engagement professionnel tout en sécurisant les revenus liés au handicap.
AAH après 62 ans pour les taux d’incapacité entre 50 et 79 %
Les personnes bénéficiant de l’AAH avec un taux d’incapacité entre 50 et 79 % voient leur situation changer à partir de 62 ans. À cet âge, une suspension de l’AAH est automatiquement mise en place, remplacée par une pension de retraite pour inaptitude. Ce transfert s’effectue même si la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) avait initialement reconnu un taux supérieur à 50 % mais inférieur à 80 %.
Note : Cette suspension de l'AAH à 62 ans s'applique indépendamment de la décision de la CDAPH.
Calcul de la retraite et cumul avec l’AAH pour les plus de 62 ans
Pour ceux dont le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 80 %, le calcul de la retraite s’effectue sans décote, même si tous les trimestres requis n’ont pas été validés. Dans cette situation, le cumul de l’AAH avec les pensions de retraite de base ou complémentaires est possible. L’AAH est alors ajustée en fonction des montants perçus, offrant un soutien financier adapté.
La poursuite d’une activité après 62 ans permet également d’acquérir de nouveaux droits à la retraite. Ces droits supplémentaires viennent améliorer le montant global de la pension, y compris pour ceux qui bénéficient d’une pension d’invalidité. Cela contribue à renforcer la protection financière pour les années futures.
“Acquisition de nouveaux droits à la retraite”, traduction : encore plus d’heures à passer au téléphone pour comprendre ce que je dois faire. Vivement 2025 !
magnifique, on va pouvoir travailler avec l’AAH après 62 ans ! J’avais peur de m’ennuyer à la retraite, quelle bonne nouvelle…
Acquisition de nouveaux droits mais à quel prix ? Encore plus de paperasse et de complications administratives !
Nouveaux horizons… vous plaisantez ? Et le stress de gérer tout ça, on en parle ?
Super, une réforme de plus ! J’étais justement en train de me dire qu’il n’y avait pas assez de paperasse dans ma vie.
J comprends pas, si on travaille et qu’on touche l’AAH, comment la retraite va être calculée ? suis perdu
Ils disent sécuriser les revenus liés au handicap, mais j’ai peur que ce soit juste des belles paroles sans action concrète
Maintien de l’Allocation adulte handicapé au-delà de l’âge légal, voilà qui va certainement rajouter un peu de piment dans la vie palpitante des seniors handicapés.
Pas sûr que ça aide vraiment. Parfois j’ai l’impression qu’ils ne comprennent rien à notre situation quotidienne.
Et pour ceux qui ont moins de 50% d’incapacité, ils sont ignorés par la réforme ou quoi ?
Cette réforme pourrait être une bonne chose, mais le diable est dans les détails. Comment va-t-on s’assurer que ce soit bien appliqué ?
C’est injuste, pourquoi seulement après 62 ans? Les jeunes handicapés ont aussi besoin de soutien
C’est compliqué tout ça… Ils auraient pu simplifier au lieu d’ajouter encore des conditions à respecter.
Cette réforme ne prend pas en compte la réalité des travailleurs handicapés. On dirait qu’ils n’ont jamais vécu nos difficultés