La pauvreté évolue et touche désormais de nouvelles catégories de travailleurs. Parmi eux, les auto-entrepreneurs semblent particulièrement vulnérables et se retrouvent souvent dans une situation précaire.
Pourquoi cette nouvelle génération de travailleurs se retrouve-t-elle en difficulté ? Quels sont les facteurs qui expliquent leur vulnérabilité financière ? Et surtout, quelles sont les solutions pour leur permettre de sortir de cette impasse ? Cet essor de la pauvreté chez les auto-entrepreneurs soulève des questions sur l’avenir du travail et la nécessité d’accompagner ces travailleurs vers une stabilité financière.
Les causes de la vulnérabilité financière
Les auto-entrepreneurs proviennent fréquemment de milieux économiquement fragiles et optent pour le régime de micro-entreprise afin d’améliorer leur situation. Cette formule attire en raison de sa simplicité, de sa rapidité et de ses formalités réduites. Ceci étant dit, elle ne garantit pas nécessairement un revenu suffisant pour vivre dignement. En réalité, le faible revenu moyen des auto-entrepreneurs est généralement à peine supérieur au seuil du RSA, ce qui les place dans une situation précaire.
Cette vulnérabilité financière s’explique en partie par le manque de compétences en gestion et d’accompagnement. Les auto-entrepreneurs se lancent sans disposer d’informations suffisantes sur les contraintes liées à leur statut, et découvrent trop tard que leurs revenus sont amputés par diverses charges sociales et fiscales. De ce fait, ils se retrouvent démunis face à la réalité économique et ont du mal à s’en sortir.
Impact de l’inflation et du coût du carburant
Les auto-entrepreneurs sont particulièrement touchés par l’inflation et la hausse des prix du carburant. Environ un tiers d’entre eux exercent dans les services à la personne, un secteur qui nécessite souvent l’utilisation d’un véhicule. Lorsque le coût du carburant augmente, leurs charges s’alourdissent, et il leur est difficile de répercuter cette hausse sur les prix de leurs prestations sans perdre des clients.
Cette situation les conduit à rogner sur leurs marges et à voir leur revenu diminuer, accentuant leur précarité financière.
Solutions et perspectives d’avenir pour les auto-entrepreneurs
Face à ces difficultés, les auto-entrepreneurs ont besoin d’un accompagnement professionnel adapté pour les aider à développer leur activité et à trouver des solutions pour améliorer leur situation financière. Cela peut passer par un soutien dans la gestion de leur entreprise, des conseils pour optimiser leurs coûts ou encore des formations pour renforcer leurs compétences.
Parallèlement, ces travailleurs doivent envisager d’autres options, notamment en accélérant leur recherche d’emploi pour obtenir un poste salarié et profiter d’une meilleure stabilité financière. Les pouvoirs publics doivent également être conscients de cette nouvelle réalité et adapter les dispositifs d’aide et d’accompagnement pour répondre aux besoins spécifiques de cette catégorie de travailleurs en difficulté.
« Les auto-entrepreneurs ont besoin d’un accompagnement adapté pour les aider à développer leur activité et à trouver des solutions pour améliorer leur situation financière. »
Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs
Le phénomène de la pauvreté 2.0 chez les auto-entrepreneurs révèle les défis que cette catégorie de travailleurs doit affronter. Il devient donc impératif de repenser l’accompagnement et les dispositifs d’aide pour leur offrir la possibilité de sortir de la précarité et de garantir un avenir professionnel stable et durable.
Il faut que les pouvoirs publics prennent en compte cette nouvelle réalité et adaptent les dispositifs d’aide pour les auto-entrepreneurs en difficulté. Ils doivent être soutenus pour sortir de la précarité.
Je ne comprends pas pourquoi ces travailleurs choisissent de devenir auto-entrepreneurs s’ils sont si vulnérables financièrement. N’y a-t-il pas d’autres options pour eux ?
Ben non quand vous connaisez des salaires qui augmente jamais, et bien vous essayer une autre option. Car généralement on veut pas etre chomeur mais contribuer a un avenir prospére. Mais vu votre réponse vous étres loin de comprendre cela.
Vous avez des propositions pour eux ?
Petit message pour Karine et Pénélope je suis sûr que vous devez toucher le RSA toucher les allocations familiales à savoir aussi qu’ils n’ont pas le droit au chômage et que la retraite sera l’équivalente la vôtre en ayant touché le RSA toute votre vie
Je ne comprends pas pourquoi ils se lancent dans l’auto-entrepreneuriat s’ils ne savent pas ce que ça implique. C’est leur faute s’ils se retrouvent dans cette situation précaire.
J’espère que vous n’êtes pas sérieuse je suis en micro entreprise depuis 3 ans j’ai commencé sans rien les aides promises jamais eu après ne parlons pas des charges a oui trop facile de répondre de la sorte bref
Surtout les charges alors que la tva n’est pas récupéré
Effectivement c’est trop
Tout à fait d’accord avec vous
Bonjour je suis auto entrepreneur coiffeuse à domicile. Je me payé bien avant l’inflation de tout dont le carburant et les produits que j’utilise et qui ont prix 20 % . Je pense que beaucoup d’auto entrepreneur sont dans ce cas . Et n’ont pas de solution car le chiffre d’affaires et limité.
Bonjour Audrey,je suis comme vous auto entrepreneuse en coiffure à domicile depuis 13 ans et oui l’inflation nous a complètement plombé. Donc celles qui ne comprennent pourquoi on a choisi ce statut son sûrement salarié et on certainement pas envie de prendre de risque dans leur vie planqué derrière leur confort car moi avant le COVID tout allait bien.
Complètement d’accord avec ça trop de charges et depuis le covid très difficile pour ns
On se retrouve parfois en situation précaire parce q’il n’y a aucune aide des pouvoirs public. On a fait le choix de lautoentreprise parce qu’on a la volonté de créer quelque chose et pas de travailler bêtement pour un patron en attendant que le salaire tombe à la fin du mois.
Facile de culpabiliser ces auto-entrepreneur. ..On dirait presque que vous les prenez pour des débiles…
Bonjour je pense que vous tirez des traits biens trop simplistes….déjà on essaye de s en sortir sans profiter des aides en restant à ne rien faire à la.maison ! Est ce peut être votre cas? Après des gens comme moi en invalidité n ont pas accès à tous les postes de travail..alors vos arguments à 2 balles comme quoi ce serait leurs fautes si ils sont dans la précarité, vous les mettez là ou je pense …heureusement qu il n’y a pas beaucoup de personnes comme vous sur cette terre ….je vous plains .
Et si leurs situations financières et professionnelles les obligent !
les personnes en auto -entreprise veulent travailler et ont un projet professionnel ils ne veulent pas etre au chomage ou au rsa .
Ah oui, c’est sûr que le fait que les auto-entrepreneurs soient souvent issus de milieux économiquement fragiles et que leur revenu moyen soit à peine supérieur au RSA n’a rien à voir avec leur précarité financière. Tout est de leur faute, évidemment.
Pauvre débile
Êtes-vous sûrs de savoir lire on vous dit qu’ils se lancent dans l’autoentreprenariat sans disposer d’informations suffisantes liés au contraintes de leur statut !!!
La hausse des prix du carburant est un réel problème pour les auto-entrepreneurs, surtout ceux qui exercent dans les services à la personne. Il est nécessaire de trouver des solutions pour réduire leurs charges.
Je suis auto -entrepreneur dans le secteur d’aide à la personne. Le problème c’est les dépenses liées aux impôts et les charges sociales. Puis les charges liées aux activités non imputés aux revenus bruts avant imposition. Le gouvernement doit voir ça. Ce qui invoque le manque de connaissances en matière de gestion,ils se trompent, ce n’est pas un problème général. Même si je ne pourrait pas l’exclure. Le problème c’est les dépenses liées au fiscalité et prélèvement sociaux. Puis la hausse du carburant , sachant que on utilise les véhicules dans tous nos déplacements professionnels.
Oh bien sûr, c’est certainement uniquement un manque d’accompagnement et de compétences en gestion qui explique la pauvreté des auto-entrepreneurs. Rien à voir avec les difficultés économiques et le manque de soutien des pouvoirs publics…
Les pouvoirs publics doivent être conscients de cette nouvelle réalité et adapter les dispositifs d’aide et d’accompagnement pour répondre aux besoins spécifiques des auto-entrepreneurs en difficulté.
Déjà commencer par ouvrir des droits à l’assurance chômage comme un salarié ! Ensuite que les banques respectent et donnent le droit à l’obtention d’un crédit si besoin ! Et enfin que l’état revalorise ce statut pour que les français, et notamment les propriétaires donne le droit à l’accession d’un bien immobilier ! Car même pour louer aucun propriétaire n’accepte un auto-entrepreneur. ..
Merci ! Enfin un commentaire qui a du sens et relate bien la réalité ! Je ne me sens pas precaire, nous vivons plus que correctement et sans difficulté financière, et je suis fière de me lever chaque matin au lieu de rester à atteindre que les aides tombent.. mais quand il s’agit d’avoir un crédit même minime, ou simplement trouver un logement en location, LÀ oui je me sens être de la merde ! On est traité pire que ceux qui ne font rien et vivent sur le dos des aides de l’État
Nous dégageons + 3000€ de revenus par mois et c’est comme si on avait rien dans les yeux des bailleurs, banquiers, etc… A côté de ça ? On est trop riche pour être prioritaire à un logement social ou une aide quelconque type FSL. Et pour finir, on doit accepter d’entendre qu’on est précaire alors qu’on est les grands oubliés du dispositif Visale (pas assez précaire pour ça apparemment..)
Je pense exactement comme vous c’est atroces de travailler sans compter nos heures et de se retrouver dans le rouge tous les mois …!…..
Je pense que les auto-entrepreneurs devraient être mieux informés sur les charges et les contraintes liées à leur statut avant de se lancer. Cela leur éviterait de se retrouver dans une situation précaire.
Normalement et à la base, ce statut avait été créé pour des salariés avec une mûre expérience qui avant de se lancer dans la création d’une entreprise teste leur offre. Maintenant pour de nombreuses activités proposées il faut avoir obligatoirement un statut auto entrepreneur comme par exemple les services de livraison qui sans ce statut on ne peut exercer.
Bonjour Mélanie,pensez vous qu’on est pas informé ?et si le seul choix qui nous reste ? On fait quoi ?on reste au lit en attendant le RSA ? Juste,on a besoin Une prise en compte et meilleurs adaptation de fiscalité et prélèvement sociaux.
effectivement qu ils restent au rsa ou chomage c’est mieux ……..
Il est important de prendre en compte la réalité économique des auto-entrepreneurs et de leur offrir un accompagnement adapté pour améliorer leur situation financière.
Je suis auto entrepreneur depuis décembre 2021. Chacun et chacune souffre de l inflation. Heureusement je n’ ai pas quitté mon emploi car sinon je serais à la rue. Je ne peux même pas me verser un salaire. Tout ce que je gagne part pour loyer du local, électricité, charge URSSAF et encore je vais bientôt avoir le café que je n’ ai pas encore payé car dispense depuis 2021. Je m attends a tout pour la note. Oui je peux comprendre ceux qui sont dans la précarité mais ils essaient de S en sortir comme ils peuvent.
C’est clair .les charges URSSAF sont élevées. peut être devrait il revoir les taux car 21,% c’est énorme ..et ça selon le revenu que cela a généré. Car les mois peuvent être très aléatoires..je suis micro entrepreneur..j’ai fait un très bon mois de juillet et la depuis août je galère
Le vrai problème rencontré est que , un auto- entrepreneur ne cotise pas pour l assurance chômage est lorsqu’il se retrouve confronté à une période sans activité, il se retrouve sans revenu ni aides.
l aide au logement et rsa sont permis pour les auto entrepreneurs
Je sais que c’est dur mais moi en tant qu’auto-entrepreneure depuis 2021, qui réussit assez bien jusque-là, je pense qu’il ne faut surtout pas s’emballer quand on a une idée de projet. Une idée reste juste une idée mais l’expérience dans le domaine, les compétences et une étude approfondie du marché avant et pendant l’activité. Mon activité est dans les services commerciaux, j’ai visé une clientèle non-européenne pratiquement car mon étude de marché depuis 2014 m’avait prouvé sans faute que ce sont qui auront vraiment besoin de mes services.
Résultat, j’ai installé ma première agence dans un pays étranger où les coups sont moindres et avec de la publicité et l’origine française de mon entreprise je m’y suis vite établie. Je me verse un revenu d’aumoins 3000€ depuis lé debut, des fois bcp plus et d’autres un peu moins mais mon activité n’arrête d’évoluer. Je ne me cramponne pas à une chose, je me laisse m’ouvrir à d’autres activitées liées à mon activité de base.
Je sais si ça peut aider mais demandez conseil, moi j’ai fait des études dans la création des entreprises mais aussi j’use tellement de conseils de partout
Bonjour, il existe des structures qui renseignement gratuitement les auto entrepreneurs, et proposent des formations financées par le CPF. J’ai la chance d’en avoir rencontré une! La Chambre de métiers ou j’ai fait une formation qui ne m’a rien couté . Je suis toujours bien renseigné quand le les appelles. Mais c’est peut être pas partout comme ça.
C est pas ça le véritable problème, le problème est que les cotisations sont trop importantes à cause du communismes social imposé en France.
L article est intéressant et la cause du sujet mérite une réflexion profonde. Un entrepreneur est une personne qui est dans la résilience et plutôt que de ne rien faire, se booste tous les matins pour réussir, innover, actionner, prendre des risque, et trouver dès missions, dès contrats, dès affaires. C est déjà très courageux, mais quelque soit votre statut, pour réussir il y le travail du petit soldat et aussi la chance. Je pense aussi sincèrement que nous avons fait croire à bons nombre de français que l entreprenariat est accessible à tous … la France dispose de partenaires sociaux et institutionnels largement suffisant pour vous accompagner dans votre projet, votre objectif, dans le choix de votre statut, choisir un statut auto entrepreneur ne vous permet pas de charger vos dépenses, vous allez payer beaucoup trop aux Urssaf. Préférez un statut “profession libérale”ou Sasu, avec une obligation de bilan annuel pour l addition de vos charges, une demande d exonération de tva, etc, enfin, on ne se met pas à son compte sans stratégies d un bon mix marketing ni d une bonne stratégie financière… et n oublions pas au un travailleur indépendant est une personne aui a une compétence à vendre et qui a pris le risque d être libre.
Bonjour pourriez vous me parler du SASU ? Merci
C’est effectivement très important d’être accompagné quand on est auto-entrepreneur.
C’est pourquoi notre association Pivod Paris propose de vous accompagner gratuitement non seulement lors de la création mais aussi après la création afin de revoir avec vous votre façon de gérer votre entreprise.
Demander un rendez vous gratuit sur le site
www.pivod75.org