Voici pourquoi cette matière à l’école a laissé des séquelles chez des générations d’élèves

Par Louise Caron

Des traumatismes scolaires aux pressions académiques, la matière de l’éducation physique et sportive (EPS) a longtemps été source d’anxiété pour de nombreux élèves.

Les jours précédant les cours étaient marqués par une appréhension palpable, exacerbée par la stigmatisation des élèves aux différences de niveaux manifestes. L’impact émotionnel sur le bien-être des élèves n’était pas négligeable, influençant leur intégration sociale et leur expérience scolaire dans son ensemble.

Les enjeux émotionnels et sociaux en jeu

L’impact émotionnel de certaines matières scolaires, notamment l’éducation physique et sportive (EPS), peut marquer profondément les élèves. La pression académique liée à la performance et la compétition entre camarades crée une atmosphère parfois oppressante. Ce contexte peut affecter le bien-être des élèves, particulièrement ceux qui se sentent moins compétents ou à l’aise dans les activités proposées.

La question de la stigmatisation des élèves en raison de leurs capacités physiques est une autre facette préoccupante de l’EPS. Les différences de niveaux sont visibles et peuvent conduire à l’exclusion ou à la moquerie, affectant ainsi le développement social et l’intégration sociale des élèves. Cela souligne l’importance de créer un environnement scolaire inclusif, où chaque élève se sent valorisé et soutenu, indépendamment de ses performances sportives.

Pour les parents et éducateurs, il est bénéfique de discuter ouvertement avec les enfants de leurs expériences en EPS, pour mieux comprendre leurs ressentis et les accompagner dans leur développement personnel et social.

Modernisation des programmes et méthodes pédagogiques

Avec la réforme éducative récente, une attention accrue est portée sur l’adaptation des programmes d’EPS pour les rendre moins centrés sur la performance pure et davantage sur le progrès individuel. Cette approche vise à réduire la pression et à promouvoir un esprit de progression personnelle plutôt que de compétition exacerbée.

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L’innovation pédagogique dans l’enseignement de l’EPS inclut désormais une dimension de compétences sociales, favorisant la coopération et la communication entre les élèves. Ces compétences sont indispensables pour le développement personnel des élèves et leur intégration future dans le monde adulte. En se focalisant sur ces aspects, les programmes modernes d’EPS cherchent à préparer les élèves non seulement physiquement, mais aussi socialement et émotionnellement.

Les cours d’éducation physique ont-ils laissé une empreinte durable sur votre parcours scolaire ? Que ce soit positif ou négatif, comment ces expériences ont-elles influencé votre rapport à l'école et au sport ?
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33 réflexions au sujet de “Voici pourquoi cette matière à l’école a laissé des séquelles chez des générations d’élèves”

  1. Je comprends les commentaires précédents mais cela s’applique aux autres matières quand certains ont 18 en anglais et toi 6 parce que tu comprends rien. D’où l’importance d’avoir des professeurs de sport pour enseigner dès le primaire et non leur maître. Ils sont formés pour cela. A mediter.

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    • Avec ce raisonnement, il faut aussi un professeur de français, de maths, d’histoire-géo etc dès le primaire … Il faut simplement améliorer la formation initiale des professeurs des écoles. Ceci dit, même si ma formation initiale date des années 90, j’ai le souvenir de n’avoir jamais appris à encourager la compétition mais plutôt la progression individuelle, en évitant les situations d’échec pour les enfants en difficulté.

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  2. Veuillez m excuser mais aitant moi même enseignante en EPS depuis + de 30 ans,en ayant fréquenté de nombreux établissements scolaires de la 6ème à la terminale, je voulais préciser aux journalistes qu ils n ont pas bien creuser cette matière d enseignement où le SPORT n est QU UN MOYEN,permettant à chaque élève de comprendre son corps pour su à l avenir ,il sache où sont ses qualités où pas,quels moyens de les améliorer et garder une bonne santé à l âge adulte.
    Or,la logique interne du SPORT n à qu 1 objectif : La Performance. L EPS N A PAS LE MÊME OBJECTIF ET DOIT POUVOIR AMENER CHAQUE ÉLÈVE à un savoir,un savoir être,un savoir de son propre corps pour favoriser la santé.
    Allez voir les évaluations de terminales et vous comprendrez mieux que la Performance pure n est qu un petit pourcentage de la note.
    Metci

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  3. Je pense que les parents doivent parler avec leurs enfants de l’EPS. Ça aide à comprendre leurs peurs et à les soutenir.

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  4. C’est une blague ! Il n’y a pas de compétition en EPS, plus de performance depuis longtemps, la plupart des points sont obtenus en formulant un ”projet” de progression.
    Concernant les moqueries, ce n’est pas à la discipline de s’adapter, c’est un problème de vie scolaire, de gestion de classe.
    Les pressions académiques se situent dans les notes, pas sur les perf’, les classes terminent avec 14 de moyenne en course à pied, alors que la moitié ne fait que marcher, mais comme ils le font avec régularité…

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  5. Et en math, il n’y a pas la pression de ma performance ?
    Le pb ici était ( car la performance c’est du passé : au bac elle ne représente que 6 points /20) que ça concernait des élèves qui n’avait pas l’habitude d’être en échec .
    Et encore, combien esquivent leur manque de compétences en Eps par une dispense ?
    Il n’y a pas de dispense pour les nuls en math, en langues … Etc.

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  6. En 30 ans les performances des élèves ont diminué de 20%…
    Continuons afaire de l’Eps une matière sans importance et tout ira bien.
    Si seulement les parents s’occupaient un peu plus de leur enfant en faisant des activités physiques avec eux, ça éviterait aux profs d’eps d’avoir des mollusque en face d’eux.

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    • Vous avez absolument raison.
      Malheureusement la réalité est tout autre.
      la majorité des parents ne se préoccupe pas de cet aspect de l’éducation qui définira une bonne gestion de son organisme, durant toute la vie, de ces jeunes.

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  7. Bonjour,
    De mon côté, gros traumatisme. La 6ème se passait pas trop mal avec un prof très à l’écoute.
    Mais dès la 5ème, un duo de profs obsédé par les barèmes mais zéro pédagogie, empathie.
    J’étais victime de harcèlement scolaire lié à mon poids. L’EPS empirait le tout et les profs ne faisaient rien pour stopper.
    J’avais le vertige en plus.
    Jamais ils n’ont tenu compte de ce que j’arrivais à faire, mais toujours de ce que je faisais mal.
    Du coup, notes minables, ce qui impactait ma moyenne.
    Je me rendais malade (vomissement, maux de ventre, pleurs) plusieurs jours avant chaque cours.
    J’ai donc été dispensée souvent vu mon état psychique, et bien évidemment les profs se foutaient de ma gueule en mon absence.
    J’aimais la natation, le tennis, ils m’ont dégouté.
    Aujourd’hui j’ai 55 ans, je n’ai plus nagé depuis mes 15 ans environ.
    Je veux que les enfants et ado de maintenant et surtout leurs parents, sachent qu’il n’y a pas de fatalité ; on a tous des compétences pour pratiquer un sport, quel que soit notre taille, poids, musculature ou souplesse.
    Faut juste laisser le temps de la découverte car il n’y a pas que le foot dans la vie.
    Il faut un plan d’ampleur pour inciter les gens de tous âges à la pratique d’une activité physique, et ça suppose des moyens financiers, humains.

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  8. J’ai toujours détesté l’EPS avec des humiliations de la part des professeurs… Toujours la dernière à être “choisie” dans l’équipe pour ensuite être mise à l’écart…. Ça remonte à un peu plus de 30 ans mais ça marque

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  9. Tout à fait !
    Le nouveau bac en eps donne 6 points à la performance plus 6 autres souvent répartis dans le domaine de la connaissance de soi ou dans l’efficience avec des stats à atteindre
    Les 8 autres points sont répartis entre : savoir se préparer, s’entrainer et assumer des rôles sociaux.
    Autrement dit, ne pas avoir au moins 10 relève de l’exploit.
    On ajoute à cela la commission d’harmonisation des notes qui se permet de les augmenter pour être dans la moyenne académique…sachant que les protocoles d’évaluation sont propres à chaque établissement ( il n’y a plus de protocoles nationaux) pcqu’ils doivent tenir compte des caractéristiques des élèves
    Bref …il est certain que la boîte en math ne sera pas sauvée par un certificat médical !!!!

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  10. Nan mais stop sérieux la vache on compte faire de la nouvelle jeunesse des fragiles surprotégés ou quoi ! J’ai fait de l’EPS j’ai pas aimé ça du tout mais c’est la vie ! Ça forge le caractère c’est le but social de l’école au final savoir différencier les gens bien des mauvais etc c’est ça l’éducation c’est pas la réussite scolaire c’est la réussite social . J’ai pas eu beaucoup d’amis j’ai du les sélectionner et évoluer avec des gens qui me correspondais et c’est tout ! Le sport imposé et forcé est important pour sociabiliser et sortir de ca zone de confort.

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  11. Au collège de 1968 à 1972, je détestais le prof de gym car il humiliait ceux qui étaient nuls en gum comme moi.
    Heureusement j’aimais les sports collectifs. Alors j’étais malade avant le cours d’EPS les jours de pluie et les jours où l’on faisait de la gym.
    Heureusement au lycée le prof était à fond pour le rugby et j’en garde un excellent souvenir.

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  12. C est la même chose dans toutes les matières.
    L Eps n est pas valorisée comme les autres matières. Dans toute on nous demandait d être performant pourquoi pas en Eps. Il n y’a pas de raison. Personnellement je me sentais humilier par mes résultats en langue. Je n en ai jamais été dispensé et je n en suis pas traumatise.
    Certes il y avait des pratiques choquantes de la part de certains enseignants dans toutes les matières.

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  13. Je crois que l’EPS devrait être plus amusant et moins compétitif. On devrait apprendre à coopérer, pas toujours à gagner.

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  14. Les nouvelles méthodes sont une bonne idée. Moins de compétition et plus de coopération, c’est mieux pour tout le monde.

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  15. Je pense que l’EPS peut être bénéfique si on se concentre sur le progrès personnel et non sur la performance. C’est essentiel.

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