Envisager le statut de la SASU pour le freelance, c’est se pencher sur une option qui offre une souplesse administrative, une responsabilité limitée et une protection sociale complète. La SASU, ou Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle, est une forme juridique qui a su séduire de nombreux freelances. Mais pourquoi donc ?
La SASU offre une liberté de gestion qui permet au freelance de définir ses horaires de travail, son lieu de travail, ses clients et ses missions, ainsi que ses méthodes et son organisation. C’est une forme de souplesse qui peut être particulièrement appréciée dans le cadre d’une activité freelance.
Par ailleurs, elle offre une responsabilité limitée à l’actionnaire, ce qui signifie que les dettes de l’entreprise ne peuvent pas être réclamées sur le patrimoine personnel de l’actionnaire. C’est un avantage non négligeable pour les freelances qui souhaitent protéger leurs biens personnels.
Cela offre une protection sociale complète. Le dirigeant de SASU est considéré comme un salarié et bénéficie donc de la même protection sociale, ce qui peut être un atout majeur pour les freelances.
Alors, est-elle la clé de votre réussite en tant que freelance ? C’est une question à laquelle seul vous pouvez répondre, en fonction de vos besoins, de vos attentes et de vos objectifs. Mais une chose est sûre : elle mérite d’être considérée avec attention.
Les spécificités de la SASU pour le freelance
C’est une société par actions simplifiée unipersonnelle, c’est-à-dire une société à responsabilité limitée avec un seul associé. Lorsqu’un freelance choisit ce statut, il crée donc une structure juridique indépendante de sa personne physique, et limite ainsi sa responsabilité aux apports réalisés au capital social.
Contrairement à d’autres statuts, lelle offre une grande flexibilité en matière de gestion et de fiscalité. Par exemple, son dirigeant (qui est généralement aussi l’unique associé) peut être assimilé salarié, ce qui lui permet de bénéficier de la protection du régime général de la Sécurité sociale. De même, elle permet de choisir entre une imposition sur le revenu (IR) ou sur les sociétés (IS), selon les options qui sont les mieux adaptées à la situation du freelance.
Il est à souligner que la SASU est une forme juridique évolutive : si l’activité se développe et que le freelance souhaite s’associer avec d’autres personnes, il peut facilement la transformer en SAS.
Avantages et inconvénients de la SASU
Ce statut présente plusieurs avantages pour un freelance, notamment :
- La limitation de la responsabilité de l’associé unique à ses apports au capital social ;
- La flexibilité en matière de gestion et de fiscalité ;
- La possibilité pour le dirigeant d’être assimilé salarié, avec l’accès à la protection sociale du régime général ;
- La facilité de transformation de la structure en SAS si l’activité se développe.
Mais il comporte aussi des inconvénients qu’il est nécessaire de prendre en compte :
- Les formalités de création et de gestion sont généralement complexes et coûteuses (rédaction des statuts, immatriculation au RCS, comptabilité…), même si des dispositifs d’accompagnement existent ;
- Le dirigeant doit s’acquitter des charges sociales liées au statut d’assimilé salarié, qui sont généralement supérieures à celles du statut d’auto-entrepreneur ;
- La protection sociale de l’assimilé salarié dépend des revenus dégagés par l’entreprise, ce qui peut entraîner une faible couverture en cas de faible chiffre d’affaires.
Face aux autres statuts juridiques
En évaluant la SASU face aux autres statuts juridiques possibles pour un freelance, plusieurs éléments de comparaison sont à prendre en compte :
L’auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur se caractérise par des formalités de création simplifiées et un régime fiscal avantageux (micro-BIC ou micro-BNC). En revanche, le freelance ne bénéficie pas du régime général de la Sécurité sociale et sa responsabilité n’est pas toujours limitée à ses apports. Ce statut est surtout adapté aux freelances réalisant un chiffre d’affaires réduit et ne nécessitant pas de développer une structure juridique importante.
L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est une autre forme juridique adaptée aux freelances, puisqu’elle offre une responsabilité limitée aux apports et une flexibilité en termes de fiscalité. Mais les formalités de création et de gestion sont comparables à celles de la SASU, et le dirigeant est soumis au régime social des travailleurs non-salariés (TNS), moins protecteur que le régime général.
Ainsi, pesez donc les avantages et les inconvénients de chaque statut juridique en fonction des besoins spécifiques liés à l’activité freelance.
Un choix adapté à votre activité freelance ?
Le choix de la SASU pour le statut juridique d’un freelance dépendra de plusieurs facteurs :
- La nature de l’activité et les perspectives d’évolution ;
- Le niveau de responsabilité souhaité et la nécessité d’une protection juridique ;
- Les besoins en termes de protection sociale et de fiscalité ;
- Les ressources disponibles pour la création et la gestion de la structure.
Les freelances ayant une activité à potentiel de croissance et nécessitant un statut juridique solide pourront y trouver un intérêt, notamment s’ils souhaitent bénéficier du régime général de la Sécurité sociale et de la souplesse de la SASU en termes de fiscalité. En revanche, les freelances réalisant un chiffre d’affaires réduit ou ayant des besoins en protection sociale limités pourront préférer le statut d’auto-entrepreneur, moins coûteux et contraignant en termes de formalités.
Est-elle la clé de votre réussite en tant que freelance ?
La SASU peut être un choix stratégique pour certains freelances qui cherchent un statut juridique offrant une protection solide et une certaine flexibilité. Mais ce n’est pas une garantie de réussite à elle seule. La clé du succès réside avant tout dans la qualité des prestations fournies, la capacité à se créer un réseau de clients satisfaits et la gestion efficace de l’ensemble des aspects de l’entreprise.
Mener une réflexion complète sur l’adéquation entre votre projet professionnel et le statut juridique que vous choisirez est indispensable pour maximiser vos chances de réussite. Nous vous invitons donc à vous rapprocher d’un expert (comptable, juriste, conseiller en création d’entreprise, etc.) pour vous accompagner dans cette étape fondamentale.
La SASU est une option intéressante, mais il y a trop de formalités et de coûts associés. Cela ne vaut pas la peine pour les freelances avec un chiffre d’affaires limité.
Je ne vois pas l’intérêt d’opter pour la SASU, l’EURL offre la même responsabilité limitée et une flexibilité fiscale similaire. Pourquoi se compliquer la vie avec la création d’une SASU ?
Je pense que l’auto-entrepreneur est bien plus adapté aux freelances. C’est simple, moins cher et plus facile à gérer. La SASU semble trop complexe et contraignante.
Mais la SASU est beaucoup trop compliquée à créer et à gérer, surtout pour un freelance qui cherche avant tout la simplicité et la flexibilité.
La protection sociale du régime général est certes un avantage, mais est-ce que ça vaut vraiment le coût supplémentaire des charges sociales liées au statut d’assimilé salarié ? Je ne suis pas convaincu.
La SASU c’est bien beau, mais ça coûte cher en charges sociales, ça vaut pas le coup !
Transformer sa SASU en SAS si l’activité se développe ? C’est plus de paperasse et de frais, ça ne vaut pas le coup !
La SASU est beaucoup trop complexe à mettre en place, c’est décourageant pour les freelances!
Moi je préfère rester en auto-entrepreneur, c’est plus simple et ça me convient mieux.
Si cela peut aider j’ai fait l’expérience du passage EI vers SASU. Tout dépend évidemment de votre prétention en termes de salaire, mais comptez environ 50 à 60% de charges.
En gros si vous gagnez 1000€ vous aurez 500 à 600€ de frais divers (charges sociales, frais comptable, prévoyance, mutuelle) je ne parle ici que de charges fixes, vos charges peuvent évidemment évoluer en fonction de vos frais liés à votre activité.
Je vais dissoudre ma SASU après un an d’activité et revenir en EI. L’opération n’aura clairement pas été mathématiquement positive. Je ne pense pas avoir été bien conseillé non plus. (Coucou Numbr). À noter que vous aurez globalement les mêmes charges en termes de coûts en EURL. Pas de protection social, mais vous devrez souscrire à des organismes privés avec questionnaire de santé, les prix peuvent vite grimper.
Dans l’absolu, EI et SASU/EURL sont des structures difficilement comparables.
Ils disent que la SASU offre une protection solide, mais est-ce vraiment le cas ? Je doute…
Je pense que le statut d’auto-entrepreneur est beaucoup plus adapté pour les freelances, c’est plus simple et moins coûteux.
La protection sociale offerte par la SASU est certainement intéressante, mais est-ce que ça vaut vraiment le coût des formalités et des charges sociales ?
Je ne vois pas l’intérêt de créer une structure juridique indépendante si je suis freelance. Ça ne m’apporterait que des contraintes supplémentaires.
Franchement, la protection sociale du régime général ne vaut pas le coût des charges supplémentaires en tant qu’assimilé salarié.
La SASU c’est bien trop compliqué, je préfère rester en auto-entrepreneur et payer moins de charges !
Franchement, la SASU c’est trop compliqué à créer et à gérer, c’est pas adapté pour les freelances !